HANY RASHED
Visual Artist
An Egyptian Postwar & Contemporary painter who was born in Cairo in 1975. A self-taught artist, Rashed worked closely with renowned artist Mohamed Abla – who became his mentor. By experimenting with a wide range of techniques, such as collage, monotype, painting, and sculpture, Rashed continuously reinvents himself and his work. Many of his pieces use imagery which draw on social issues that effect young people in Egypt such as the acquisition of desirable commodities, sexuality and state control over freedom of speech.
At the beginning of the 2011 Revolution, Rashed played a leading role in documenting part of the contemporary Egyptian history through his sarcastic production. After his comic character “Asa7by”(2012), making fun of the abuse of visual Internet memes, “Bulldozer” (2015), directly denouncing the omnipresent mediocrity, and “The last farewell” (2017), addressing his very personal life tragedy, Rashed comes back to explore with much irony the multiple facets of Egyptian life. His gypsum vehicles re-enact the jumbled chaos of Cairo, the hubbub of the city, and thus the voices of the people. Some of Rashed’s work forms part of the private collection of the Tate Modern Gallery in London. Rashed has held several workshops in many Egyptian galleries and elsewhere. His work has been featured all around Europe and Egypt.
Né au Caire en 1975, Hany Rashed habite et travaille au Caire. Un Autodicate artiste, Rashed travaillait en etroite collaboration avec le fameux artiste, Mohamed Abla, qui est devenu son enseignant. En expérimentant un large éventail de techniques, telles que le collage, le monotype, la peinture et la sculpture, Rashed se réinvente continuellement et réinvente son travail. Sa prédilection pour l’utilisation d’images médiatiques dans ses travaux antérieurs a poussé le public à reconnaître la banalité et les dommages causés par une exposition excessive aux médias occidentaux, mettant en évidence la dépersonnalisation de l’individu. Au début de la Révolution de 2011, Rashed a joué un rôle de premier plan dans la documentation d’une partie de l’histoire égyptienne contemporaine à travers sa production ironique. Après son personnage comique “Asa7by” (2012), se moquant de l’abus des mèmes visuels d’Internet, “Bulldozer” (2015), dénonçant directement la médiocrité omniprésente, et “Le dernier adieu” (2017), abordant le drame très personnel de sa vie , Rashed revient explorer avec beaucoup d’ironie les multiples facettes de la vie égyptienne. Ses véhicules en plâtre reproduisent le chaos confus du Caire, le brouhaha de la ville, et donc les voix du peuple. Certaines des œuvres de Rashed font partie de la collection privée de la Tate Modern Gallery de Londres. L’artiste a tenu plusieurs ateliers dans de nombreuses galeries égyptiennes et ailleurs. Son travail a été présenté dans toute l’Europe et en Égypte
The Transformers by Hany Rashed
People are becoming more and more the same. It is worrying that we are losing the details which made us unique and individual. The Transformers is a monoprint project (2001-2004), by the Egyptian renowned artist Hany Rashed, where he traces the influences and changes that affect the modern man through the naked insect art. Both physically and metaphorically, Rashed strips the man down into basics, enabling us to see ourselves as what we really are today. In his satirical approach to our daily existence, Rashed’s portrayal of man as insects reflects the absurdity, deterioration, and dehumanization of present – day mankind. The Cast includes all the key players from the priest to the jokers and everyone in between.
The multiple layers of each person, the faces that are never revealed to us, are captured in the multi-layered mono-print. The pieces conjure up a multitude of associations and connotations, drawing on Islamic, Coptic and Far Eastern influences.
As a result of globalization, it has become almost impossible to draw a line between cultures, to separate them from each other, just as it is impossible to pull apart the layers of Rashed’s work.
In each piece the figures are mirrored but distorted, producing one darker and one lighter image, illustrating at once the duality of life: the coexistence of opposites, good and evil, poverty and wealth, honesty and deception.
Les personnes deviennent de plus en plus les mêmes. Il est inquiétant que nous perdions les détails qui nous ont rendus uniques et individuels. The Transformers est un projet monoprint (2001-2004) de l’artiste égyptien Hany Rashed, où il retrace les influences et les changements dans son travail à travers l’art de l’insecte nu. Rashed revenu l’homme à l’essentiel, nous permettant de nous voir à partir de ce que nous ne sommes vraiment pas mieux qu’un insecte. Dans son approche satirique de notre quotidien, l’homme est assimilé à un insecte en le dépouillant, mais aussi métaphoriquement. Le casting comprend tous les célébrités, personnalités publiques, acteurs du prêtre aux jokers et à tous les autres.
Les multiples couches de chaque personne, les visages qui ne nous sont jamais révélés, sont capturés dans le mono-imprimé multicouche. Les pièces évoquent une multitude d’associations et de connotations, puisant dans les influences islamiques, coptes extrême-orientaux.
En raison de la mondialisation, il est devenu presque impossible de tracer une ligne entre les cultures, de les séparer les unes des autres, tout comme il est impossible de séparer les couches du travail de Rashed.
Dans chaque pièce, les figures sont reflétées mais déformées, produisant une image plus sombre et une image plus claire, illustrant à la fois la dualité de la vie : la coexistence des contraires, le bien et le mal, la pauvreté et la richesse, l’honnêteté et la tromperie.